CONCOURS CR-2024-SPE-5

Chargé-e de recherche sur la biologie fonctionnelle des symbioses racinaires

21065 DIJON

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Présentation d'INRAE

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche placé sous la double tutelle du ministère en charge de l’agriculture et du ministère en charge de la recherche. 

C'est un acteur majeur de la recherche et de l’innovation créé le 1er janvier 2020. Institut de recherche finalisé issu de la fusion entre l’Inra et Irstea, INRAE rassemble une communauté de 12 000 personnes, avec 268 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. 

L’institut se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal, et se classe 11ème mondial en écologie-environnement. Face à l’augmentation de la population, au changement climatique, à la raréfaction des ressources et au déclin de la biodiversité, INRAE construit des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.

Environnement de travail, missions et activités

L'unité Agroécologie est constituée de quatre pôles de recherche dont le pôle IPM (Mécanismes et Gestion des Interactions Plantes Microorganismes) et de quatre plateformes (Serres-4PMI, Genosol, Microscopie et l’Ensemble des Ressources Biologiques). L’unité mène ses recherches autour de deux grands axes scientifiques, (i) la biodiversité et les interactions biotiques, et (ii) les transitions vers des systèmes agricoles durables et multi-performants.
Au sein de l’unité, vous serez intégré(e) dans l’équipe MycoMemb du pôle IPM. Cette équipe étudie les mécanismes qui gouvernent l'établissement et le fonctionnement des interactions plante-microorganismes bénéfiques. Elle développe aussi des approches plus finalisées visant à favoriser la production primaire et la protection des plantes cultivées d’intérêt agroécologique comme les légumineuses.
Les légumineuses forment deux types de symbioses racinaires avec les micro-organismes du sol. La symbiose rhizobienne (SR), exclusive aux légumineuses s'établit avec des bactéries diazotrophes du sol, fixe l’azote atmosphérique et contribue au cycle de l’azote. La symbiose mycorhizienne à arbuscules (SMA) s’établit entre la majorité des plantes vasculaires terrestres, dont les légumineuses, et les champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) du phylum Glomeromycota. Le changement de paradigme considérant la SMA et la SR comme une extension du système racinaire et de son fonctionnement permettra de reconsidérer la biologie fonctionnelle des légumineuses.
Les fonctionnements de la SR et de la SMA sont le plus souvent étudiés séparément. Vous apporterez des connaissances inédites sur l’étude combinée et sur l’efficience de ces deux symbioses en développant des approches expérimentales allant du laboratoire à la serre. Vous étudierez les effets (synergiques ou antagonistes) de ces deux symbioses racinaires sur la nutrition hydrominérale avec ou sans contraintes biotiques ou abiotiques d’une légumineuse d’intérêt agronomique, le pois. Pour cela, vous explorerez la diversité fonctionnelle de la collection des CMA en considérant l’association avec différentes bactéries diazotrophes formant la SR sur une collection de pois existante au laboratoire. Enfin, vous étudierez les interactions plante-plante au travers de ces symbioses racinaires co-occurrentes chez les légumineuses. Par vos compétences, vous renforcerez le potentiel de recherche de l’équipe MycoMemb sur (i) l’étude de la diversité taxonomique et fonctionnelle des CMA dans les sols et dans les systèmes racinaires des légumineuses, (ii) la compréhension du fonctionnement et de la résilience de la SMA en interaction avec la SR du pois et (iii) la promotion des interactions entre le pois et des plantes de rente ou de service.

Formations et compétences recherchées

Doctorat

Concours ouvert aux candidats titulaires d'un doctorat (ou équivalent) en sciences végétales.
Une expertise en interactions plantes-microorganismes au niveau racinaire est requise. Maitrise des méthodes d’étude de physiologie végétale (réponse aux stress biotiques et/ou abiotiques) et/ou de l’analyse des jeux de données complexes (génomique fonctionnelle, transcriptomique). Des connaissances en écophysiologie végétale seraient d’intérêt.
La maîtrise de l'anglais (parlé et écrit) est essentielle ainsi qu'une expérience internationale de longue durée : les lauréats qui n'en auraient pas encore eu devront réaliser un séjour a? l'étranger a? l'issue de l'année de stage de titularisation.

Votre qualité de vie à INRAE

En rejoignant INRAE, vous bénéficiez :

- de 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
d'un soutien à la parentalité : CESU garde d'enfants, prestations pour les loisirs ;
- de dispositifs de développement des compétences : formationconseil en orientation professionnelle ;
d'un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
de prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
d'activités sportives et culturelles ;
- d'une restauration collective.

Consultez notre guide pour faciliter la venue et le séjour des scientifiques internationaux à INRAE

Les personnes accueillies à INRAE, établissement public de recherche, sont soumises à son règlement intérieur notamment en ce qui concerne l’obligation de neutralité et le respect du principe de laïcité. A ce titre, dans l’exercice de leurs fonctions, qu’elles soient ou non au contact du public, elles ne doivent pas manifester leurs convictions, par leur comportement ou leur tenue, qu’elles soient religieuses, philosophiques ou politiques.

Référence de l'offre

  • N° profil : CR-2024-SPE-5
  • Corps : CR
  • Catégorie : A
  • Numéro du concours : 38
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