Chargé-e de recherche en génétique animale appliquée à une gestion de la santé des animaux et des troupeaux

Retour à la liste des postes de la campagne

Présentation d'INRAE

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche placé sous la double tutelle du ministère en charge de l’agriculture et du ministère en charge de la recherche. 

C'est un acteur majeur de la recherche et de l’innovation créé le 1er janvier 2020. Institut de recherche finalisé issu de la fusion entre l’Inra et Irstea, INRAE rassemble une communauté de 12 000 personnes, avec 268 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. 

L’institut se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal, et se classe 11ème mondial en écologie-environnement. Face à l’augmentation de la population, au changement climatique, à la raréfaction des ressources et au déclin de la biodiversité, INRAE construit des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.

Environnement de travail, missions et activités

Vous intégrerez l’unité mixte de recherche Génétique Animale et Biologie Intégrative (GABI, 115 agents permanents), dont les recherches visent à comprendre et exploiter la variabilité génétique des animaux domestiques pour faciliter la transition agro-écologique des élevages. Au sein de cette unité, vous développerez vos travaux avec les équipes Génétique Aquacole et Génétique Bovine, qui développent toutes deux, dans des contextes biologiques différents, des travaux sur l’amélioration génétique des populations et la sélection d’animaux génétiquement robustes et efficients dans des environnements variés.

Vous renforcerez les compétences de l’unité sur la thématique « gestion des populations en sélection » pour répondre à un enjeu majeur, l’amélioration génétique de la santé animale, dans un contexte d’accroissement de la pression des agents pathogènes et d’émergence de maladies nouvelles. Le verrou scientifique que vous contribuerez à lever porte sur la conception de stratégies d’amélioration génétique innovantes intégrant les concepts de l’épidémiologie pour dépasser les limites des programmes actuels de sélection qui utilisent pour seule mesure de santé, la résistance individuelle des animaux à l’agent pathogène cible. Or, l’évolution d’une maladie dépend d’autres composantes comme le temps d’incubation ou la capacité à infecter les congénères. L’approche actuelle ne permet donc ni d’évaluer le potentiel génétique réel d’amélioration de la santé animale, ni d’en proposer une gestion intégrée exploitant tout le potentiel de diversité génétique. La complémentarité des deux modèles animaux, bovins et poissons (données de terrain nombreuses chez les bovins, infections expérimentales contrôlées sur de grands effectifs chez les poissons), vous permettra d’aborder une diversité de situations biologiques et d’aller vers des résultats de portée générique. Selon vos intérêts personnels, vous vous investirez sur un premier modèle et mènerez à moyen terme des travaux sur l’autre modèle, en collaboration avec les équipes concernées.

Par des approches de modélisation épidémio-génétique, vos travaux permettront de répondre aux questions suivantes : quelle proportion d’animaux résistants est nécessaire dans les cheptels pour éradiquer une maladie infectieuse présentant un risque zoonotique ou un impact économique majeur ? Comment obtenir une éradication rapide sans porter tout l’effort de sélection sur le choix de reproducteurs résistants ? Faut-il mieux sélectionner sur la résistance, la tolérance ou la résilience des animaux ? Comment lutter contre plusieurs maladies concomitantes ? Vos travaux contribueront à une véritable évolution des programmes de sélection pour améliorer la santé des animaux en élevage. Ils concerneront en priorité (i) l’intégration, dans la modélisation globale du programme, des modèles d’évaluation épidémio-génétique des caractères de santé déjà décrits dans la littérature ; (ii) l’amélioration de ces modèles par la prise en compte de la dynamique d’évolution de la maladie ; (iii) la définition de stratégies de sélection optimales combinant résistance, tolérance et résilience à l’échelle de la population.

Vous vous appuierez sur les réseaux de collaborations déjà établis par les équipes d’accueil avec des partenaires académiques en mathématiques, santé animale et méthodologie de la sélection, et avec les partenaires professionnels des filières et vous développerez ces réseaux aux niveaux régional, national et international.

Votre équipe vous en dit plus sur votre futur job

Formations et compétences recherchées

Concours ouvert aux candidats titulaires d’un doctorat (ou équivalent).

Titulaire d’un doctorat (ou équivalent) en épidémiologie, génétique quantitative ou mathématiques appliquées, vous avez un fort intérêt pour la modélisation et l’optimisation de processus épidémiologiques ou génétiques à l’échelle des populations.
Une expérience en épidémiologie mathématique ou conception de plans de sélection est un plus.

Une bonne aptitude à développer un réseau diversifié est recommandée.

La maîtrise de l’anglais et une expérience post-doctorale sont souhaitées : les lauréats qui n’en auraient pas encore eu devront réaliser un séjour à l’étranger après l’année de stage.

Votre qualité de vie à INRAE

En rejoignant INRAE, vous bénéficiez :

- de 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
- d'un soutien à la parentalité : CESU garde d'enfants, prestations pour les loisirs ;
- de dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
- d'un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
- de prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
- d'activités sportives et culturelles ;
- d'une restauration collective.

Consultez notre guide pour faciliter la venue et le séjour des scientifiques internationaux à INRAE