Chargé-e de recherche en sciences du sol - Biogéochimie isotopique du carbone

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Présentation d'INRAE

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche placé sous la double tutelle du ministère en charge de l’agriculture et du ministère en charge de la recherche. 

C'est un acteur majeur de la recherche et de l’innovation créé le 1er janvier 2020. Institut de recherche finalisé issu de la fusion entre l’Inra et Irstea, INRAE rassemble une communauté de 12 000 personnes, avec 268 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. 

L’institut se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal, et se classe 11ème mondial en écologie-environnement. Face à l’augmentation de la population, au changement climatique, à la raréfaction des ressources et au déclin de la biodiversité, INRAE construit des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.

Environnement de travail, missions et activités

Vous exercerez votre activité au CEREGE (Centre de Recherche et d'Enseignement en Géosciences de l'Environnement), laboratoire reconnu internationalement pour son expertise en Géosciences. Il s’agit d’une Unité Mixte de Recherche dont les tutelles sont l'Université Aix-Marseille, le CNRS, INRAE, l'IRD et le Collège de France. Les travaux de recherche du CEREGE visent à répondre aux grands enjeux sociétaux en lien avec l'Environnement. Vous serez intégré-e au sein de l’équipe « Environnement Durable » où vous travaillerez en collaboration avec les chercheurs en science du sol. Vous interagirez également de manière significative avec l’équipe « Climat », d’une part pour son fort ancrage dans les problématiques liées au cycle du carbone, et d’autre part pour ses capacités analytiques de pointe.

Votre mission sera de developper des approches de biogéochimie isotopique appliquées (i) à la compréhension des mécanismes clés qui contrôlent le cycle du carbone (et des nutriments associés) dans les sols (en particulier en lien avec la biodégradation et la stabilisation des composés organiques) et (ii) à la quantification des cinétiques de ces processus qui conditionnent les projections temporelles du stockage du carbone des sols. L’ambition globale de ces travaux de recherche consiste à contribuer à la conception (i) d’indicateurs pour mieux quantifier les flux de carbone dans les sols et (ii) de solutions favorisant des modalités de stockage durable permettant de contribuer à la neutralité carbone.

Votre activité principale sera de mettre en œuvre des recherches visant à identifier les mécanismes clefs qui gouvernent les processus de stockage et de déstockage du carbone des sols, sur tout ou partie du continuum racine / microorganismes / matières organiques / phases minérales stabilisatrices. Vous serez amené-e à mettre en œuvre voire à développer des approches analytiques innovantes, en vous appuyant sur les plateformes analytiques de pointe de l’Unité, avec le développement appliqué aux sols du couplage des isotopes stables et radioactif du carbone. Enfin vous vous impliquerez sur un volet plus opérationnel, en cherchant à identifier des leviers de prédiction fiable du potentiel de stockage de carbone dans les sols en lien avec les mécanismes et leur cinétique.

Votre équipe vous en dit plus sur votre futur job

Au sein de l’unité, vous serez amené-e à travailler sur des spectromètres de masse alimentés par des flux de gaz (He, CO2, O2, N2…). Pour le radiocarbone, vous devrez respecter des protocoles stricts de propreté d’environnement de travail.

Concernant les expérimentations, vous pourrez être amené-e à travailler en extérieur (sur des stations expérimentales ou sur des sites naturels), et, au laboratoire en chambre de culture ou en serre. La possession du permis B est recommandée.

Formations et compétences recherchées

Concours ouvert aux candidat-e-s titulaires d’un doctorat (ou équivalent), de préférence en science du sol, en sciences de l’environnement et/ou en chimie, biochimie et géochimie analytique.

De bonnes connaissances en biogéochimie sont requises et des connaissances en écologie, en microbiologie (notamment s’agissant des interactions biotique / abiotique dans les sols) ainsi que des ouvertures vers l’agroécologie et la modélisation seront des atouts supplémentaires. Il est aussi souhaité une bonne capacité à intégrer des changements d’échelles ainsi qu’à conceptualiser des approches expérimentales (sur des agrosystèmes et sur des systèmes expérimentaux, au champ ou au laboratoire).

Une expérience des outils de la biogéochimie et de l’isotopie sont recommandées, y compris s’agissant des exigences liées à ces techniques analytiques. Des compétences de culture en système contrôlés (phytotron, rhizotron), d’expérimentations impliquant la respirométrie (incubation) et d’outils d’imagerie seraient appréciées.

La capacité à travailler en autonomie, à prendre des responsabilités, à diffuser des résultats scientifiques, à rédiger des projets de recherche, à s’intégrer dans un collectif sont autant de qualités que vous devrez montrer.

La maîtrise de l’anglais est souhaitée ainsi qu’une expérience internationale de longue durée : les lauréat-e-s qui n’en auraient pas encore eu devront réaliser un séjour à l’étranger à l’issue de l’année de stage.

Votre qualité de vie à INRAE

En rejoignant INRAE, vous bénéficiez :

- de 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
- d'un soutien à la parentalité : CESU garde d'enfants, prestations pour les loisirs ;
- de dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
- d'un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
- de prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
- d'activités sportives et culturelles ;
- d'une restauration collective.

Consultez notre guide pour faciliter la venue et le séjour des scientifiques internationaux à INRAE