Thèse OT-26063
Thèse : Effets combinés de l’augmentation des températures et des fortes concentrations en CO2 sur le potentiel Œnologique de Vitis vinifera
33140 VILLENAVE D'ORNON
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Présentation INRAE
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.
Environnement de travail, missions et activités
Vous serez accueilli(e) au sein de l’Unité Mixte de Recherche 1287 EGFV (Ecophysiologie et Génomique Fonctionnelle de la Vigne) qui rassemble au sein de l'Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV) sur le centre INRAE Bordeaux-Aquitaine, un ensemble de compétences pluridisciplinaires allant de l’écophysiologie à la physiologie moléculaire, en passant par la biochimie et la génétique. L’objectif scientifique de l’unité est d'analyser les réponses des génotypes de la vigne (cépages et porte-greffes) aux contraintes environnementales et de décrypter les mécanismes moléculaires, physiologiques et (épi)génétiques sous-jacents, en utilisant des approches de biologie intégrative. Les objectifs appliqués sont de fournir des connaissances et d'explorer des solutions pratiques pour les viticulteurs confrontés à des défis majeurs tels que le changement climatique, la réduction des intrants phytosanitaires et le dépérissement du vignoble.
Vous serez plus particulièrement en charge de :
- Le projet de thèse vise à concevoir des approches novatrices pour développer une viticulture durable face aux défis posés par le changement climatique. Il propose une approche intégrée combinant écophysiologie, métabolomique et isotopomique pour caractériser la résilience des vignobles et le maintien du potentiel œnologique. De plus, une nouvelle approche de Fluxomique permettra de mieux comprendre les mécanismes d’adaptation et de maintien de la qualité des baies en réponse aux facteurs abiotiques
- La stratégie d’étude combinera des approches écophysiologiques, métabolomiques et isotopomiques pour analyser les effets de stress multiples (stress thermique et fortes concentrations en CO₂) sur le métabolisme des baies. À cette fin, des boutures fructifères de Merlot et de Cabernet Sauvignon, présentant des sensibilités variées au stress thermique, seront étudiées. Tout au long de la maturation des baies, un suivi non destructif sera réalisé pour évaluer les capacités photosynthétiques grâce à des mesures des échanges gazeux et de la fluorescence chlorophyllienne. Des analyses par spectrométrie proche infrarouge (NIRS) des baies seront également menées afin de suivre certains marqueurs biochimiques (sucres, acides organiques, polyphénols, etc.).
- Les baies seront prélevées à différents stades de maturation et leur profil métabolique primaire (sucres, acides organiques, acides aminés, etc.) et secondaire (anthocyanes, polyphénols, précurseurs d’arômes, etc.) sera déterminé par RMN et spectrométrie de masse à haute résolution (couplée à de la chromatographie gazeuse ou liquide). En complément, des analyses par spectrométrie de masse à ratio isotopique (IRMS) seront aussi réalisées pour évaluer les enrichissements naturels en ¹³C, ¹⁵N, ³⁴S, et D des feuilles et baies échantillonnées. Enfin, une approche Fluxomique sera mise en œuvre à l’aide de marquages isotopiques au ¹³C-CO₂ sur les feuilles et/ou au K¹⁵NO₃ sur les racines de boutures fructifères exposées à des stress abiotiques multiples. Ces marquages permettront de suivre les flux de carbone et d’azote à l’échelle de la plante entière lors de stress abiotiques multiples.
Formations et compétences recherchées
Formation recommandée : Master/Ingénieur (Bac +5) en biologie végétale ou en agrosciences végétales.
Connaissances souhaitées : Une formation en écophysiologie et/ou métabolomique. Une maîtrise des outils statistiques univariés et multivariés est requise et la pratique de l'outil R constituerait un atout. La connaissance du modèle vigne serait un plus, mais n'est pas requise.
Expérience appréciée : Stages de Licence 3, de Master 1 et 2 en biologie végétale ou en agrosciences végétales.
Aptitudes recherchées : De bonnes capacités de communication écrites et orales (en français et en anglais), ainsi qu'une aptitude de travail en équipe sont requises.
Votre qualité de vie à INRAE
En rejoignant INRAE, vous bénéficiez (selon le type de contrat et sa durée) :
- jusqu'à 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
- d'un soutien à la parentalité : CESU garde d'enfants, prestations pour les loisirs ;
- de dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
- d'un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
- de prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
- d'activités sportives et culturelles ;
- d'une restauration collective.
Modalités pour postuler
J'envoie mon CV et ma lettre de motivation
Les personnes accueillies à INRAE, établissement public de recherche, sont soumises aux dispositions du Code de la fonction publique notamment en ce qui concerne l’obligation de neutralité et le respect du principe de laïcité. A ce titre, dans l’exercice de leurs fonctions, qu’elles soient ou non au contact du public, elles ne doivent pas manifester leurs convictions, par leur comportement ou leur tenue, qu’elles soient religieuses, philosophiques ou politiques. > En savoir plus : site fonction publique.gouv.fr