Stage OT-27603
Stage : Etude critique de l’application de l’indice IPLAC sur les plans d’eau des DROM
33610 GAZINET CESTAS
Retour à la liste des résultats
Présentation INRAE
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.
Environnement de travail, missions et activités
Vous serez accueilli-e au sein de l’équipe ECOVEA (Ecologie des Communautés Végétales Aquatiques) de l’unité de recherche EABX (Ecosystèmes Aquatiques et changements globaux) sur le site INRAE de Cestas (33). L'unité EABX est une unité de recherche en écologie aquatique qui mène des activités sur la caractérisation et la compréhension des réponses de la biodiversité aquatique continentale (cours d’eau, lacs et estuaires) aux changements globaux à différentes échelles biologiques, spatiales et temporelles. Les recherches de l’équipe ECOVEA, que vous intégrerez, sont centrées sur la connaissance de la biodiversité et du fonctionnement des communautés végétales (macrophytes, phytoplancton, phytobenthos) d’eaux douces, ainsi que sur leurs réponses aux perturbations naturelles et anthropiques.
En France métropolitaine l’indice IPLAC (Indice Phytoplancton Lacustre ; Laplace-Treyture & Feret, 2016) s’applique pour évaluer l’état écologique des plans d’eau afin de répondre aux exigences de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau (European Council, 2000). Cet indice est composé de deux métriques : une métrique de biomasse algale et une métrique de composition spécifique, prenant en compte les préférences trophiques d’un nombre restreint d’espèces indicatrices. Développée il y a presque 10 ans maintenant, une version révisée de sa métrique de composition spécifique a été construite en 2024, permettant de prendre en compte un plus grand nombre d’espèces rencontrées (Meyer & Laplace-Treyture, 2024). Une nouvelle version de l’indice est ainsi en passe d’être finalisée. Cependant, les plans d’eau des DROM (Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Mayotte), peu nombreux, n’ont pas servi à ces développements d’indicateur. Or la question de l’évaluation de l’état de ces systèmes par le phytoplancton se pose aussi.
Ce stage va s’intéresser à la possibilité d’appliquer l’indicateur phytoplancton développé en métropole, version règlementaire et future version, aux plans d’eau ultramarins et contribuer ainsi à l’évaluation de l’état écologique de ces masses d’eau avec le phytoplancton.
L’ensemble des données de phytoplancton et de physico-chimie des eaux acquises sur les plans d’eau ultramarins seront regroupées dans une base de données et préparées afin de permettre les calculs des deux indicateurs. Une analyse critique (biostatistique) de leur mise en œuvre sera conduite afin de juger de la pertinence de leur application dans ce contexte ultramarin. L’objectif est de montrer si ces deux versions de l’IPLAC, ou a minima leur métrique de composition spécifique, présentent des relations pertinentes avec les niveaux de pression trophique observés dans ces plans d’eau ultramarins.
L’élaboration d’un article scientifique correspondant au travail mis en œuvre sera initiée.
Vous serez plus particulièrement en charge de :
- bancariser les données floristiques de phytoplancton et les données de physico-chimie des eaux acquises sur les plans d’eau des DROM ;
- réaliser une bibliographie sur le phytoplancton et sur ses spécificités dans les DROM et d’en faire une synthèse ;
- faire les calculs des IPLAC (version règlementaire et version future) sur les années disponibles ;
- analyser le jeu de données floristiques, les valeurs d’indices et la physico-chimie correspondante afin de déterminer la plus value et la pertinence de l’application de la future version de l’IPLAC dans ce contexte ultramarin ;
- participer à l’écriture d’un article scientifique sur l’étude réalisée.
Formations et compétences recherchées
Formation recommandée : Master 2 en Ecologie
Connaissances souhaitées : Ecologie aquatique, écologie des micro-organismes, bioindication, biostatistiques
Expérience appréciée : Ecologie aquatique, analyse de données avec R
Aptitudes recherchées : Rédaction, recherches bibliographiques, maîtrise de R
Votre qualité de vie à INRAE
En rejoignant INRAE, vous bénéficiez (selon le type de contrat et sa durée) :
- 2.5 jours de congés par mois de présence
- d'un soutien à la parentalité : CESU garde d'enfants, prestations pour les loisirs ;
- de dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
- d'un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
- de prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
- d'activités sportives et culturelles ;
- d'une restauration collective ;
-d'une prise en charge partielle abonnement domicile/travail.
Modalités pour postuler
J'envoie mon CV et ma lettre de motivation
Les personnes accueillies à INRAE, établissement public de recherche, sont soumises aux dispositions du Code de la fonction publique notamment en ce qui concerne l’obligation de neutralité et le respect du principe de laïcité. A ce titre, dans l’exercice de leurs fonctions, qu’elles soient ou non au contact du public, elles ne doivent pas manifester leurs convictions, par leur comportement ou leur tenue, qu’elles soient religieuses, philosophiques ou politiques. > En savoir plus : site fonction publique.gouv.fr